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Channel: Les Bêtises - spleen
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La gifle

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Dans deux jours, j'aurai 26 ans. Un âge où bien souvent on sait où l'on va, où ne serait-ce qu'un semblant d'avenir semble tout tracé. S'il y a un an, je paniquais à l'idée de passer le cap du quart de siècle, étrangement aujourd'hui je suis sereine, j'ai le sentiment que la vie ne fait que commencer et que des centaines de surprises m'attendent à l'avenir. 

Seulement ma personnalité me pousse à toujours faire des comparaisons avec les autres, et lorsque je regarde autour de moi, je constate que 90% de mes amies sont mariées (ou tout comme), mères de famille, et priopriétaires de leur maison/appartement. Suis-je jalouse de leur vie ? Certainement pas ! Si j'aspire moi aussi à fonder une famille et à avoir mon propre chez moi, j'ai bien conscience que je ne veux pas tout ça maintenant, mais plutôt au fil du temps. J'ai bien trop envie de voyager et de découvrir le monde pour me rêver maman de un, deux, trois enfants, là tout de suite. 

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Et puis surtout, je sais qu'avant de jouer les bonnes maîtresses de maison, je veux avant tout trouver la stabilité professionnelle à laquelle j'aspire tant. 

Bientôt trois ans après avoir quitté le statut de salariée, je n'ai aucun regret. J'aime ce que je fais, je prends plaisir à créer, à tout gérer, et cette liberté de faire les choses comme je l'entends est la meilleure des motivations à mon sens. Et pourtant, plus les jours passent et plus je réalise qu'il ne suffit pas d'aimer son métier pour réussir. 
Mes quelques expériences professionnelles m'ont hélas démontré que seuls les relations et un soutien financier permettent de se faire connaître. Un triste constat quand on sait par ailleurs que ces soit disant professionnels n'en ont que le nom mais rien de plus. Un triste constat qui me fait forcément réfléchir aussi, car mon carnet d'adresse est mince et mes proches ne s'appellent pas Rothschild.  

Cette gifle, je l'ai reçue en pleine face ce week-end en discutant avec une amie et en arrivant toujours à la même constatation : le monde de la mode est un milieu ingrat ! 
Aucune reconnaissance de la part des pro, aucun remerciement, aucune récompense même. Et inévitablement toutes ces raisons ont tendance à me démotiver et à me décourager de trouver un job en tant que salariée chez un créateur ou une maison de couture. Car oui, malgré tout le plaisir que je prends à travailler depuis chez moi, je ne me dégage pas aujourd'hui un salaire suffisant pour pouvoir être indépendante dans tous les sens possibles du terme. Dans les mois qui viennent, je ne vais pas avoir d'autre choix que trouver un emploi (le plus stable possible, mais ne rêvons pas trop...) si je veux que ma vie prenne un autre chemin. 

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Mais plus j'y réfléchis, plus je suis dégoûtée par mon travail au point de vouloir en changer du tout au tout. Il paraît que cette volonté à un nom : la reconversion professionnelle. 

Alors que je pensais en avoir fini avec les études, les formations et tout ce que cela évoque, je me demande si je ne vais pas replonger dedans pendant quelques temps, histoire de me tourner vers un secteur qui recrute sans forcément avoir bac +50 et 20 ans d'expérience derrière soi. A deux jours de mon anniversaire, je me pose mille questions sur cette année 2013 qui, plus encore que les précédentes, s'annonce charnière pour moi. Dans quoi me reconvertir ? Qu'est ce que j'aimerais faire ? Ai-je les qualités requises pour accéder à ce type de job ? 

Mille questions auxquelles je vais vite devoir trouver des réponses si je ne veux pas que mes parents me rebaptisent Tanguy très rapidement.  

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